La 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso a clôturé ses portes avec un bilan satisfaisant, selon les déclarations de Bètamou Fidèle Aymar Tamini, président du comité national d’organisation lors d’un entretien accordé au média d’Etat, Sidwaya. L’événement, qui a réuni diverses activités culturelles, a attiré une moyenne quotidienne de 20 000 à 25 000 visiteurs à la foire, et le village des communautés a été un lieu de rassemblement animé, accueillant 14 communautés étrangères et 38 communautés nationales.
Tamini souligne la mobilisation de la population et l’intérêt accru des institutions pour l’événement, avec un chapiteau dédié aux institutions qui n’a pas suffi à satisfaire toutes les demandes. La présence marquée de la diaspora américaine, engagée dans les activités et proposant des suggestions, témoigne de l’engagement croissant envers la dynamique culturelle du pays.
Malgré quelques difficultés logistiques, telles que des tensions avec les gestionnaires de stationnement et des problèmes de stands, l’organisation a su les gérer efficacement en temps réel. La collaboration avec la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) a permis de pallier les problèmes de délestage grâce au déploiement de groupes électrogènes sur les sites.
La participation du Niger en tant que pays invité d’honneur a été remarquée, avec une forte mobilisation de sa délégation officielle et de sa communauté résidente au Burkina Faso. Des discussions ont été engagées pour explorer les voies de coopération future entre les deux pays dans le domaine culturel.
L’innovation de l’accréditation en ligne a été un succès, avec une augmentation significative des recettes par rapport à l’année précédente. Cependant, des problèmes de qualité des badges ont été soulevés, bien que l’organisation ait rapidement réagi pour rectifier la situation.
Bien que la date officielle de la 22e édition de la SNC Bobo 2024 n’ait pas été annoncée, Tamini exprime sa confiance quant à sa tenue en 2026, soulignant le caractère biennal de l’événement. Les perspectives de collaboration régionale et l’engagement croissant du public laissent entrevoir un avenir prometteur pour la Semaine nationale de la culture au Burkina Faso.
Harouna BANDE