Ceci est une note de l’ancienne ministre burkinabè en charge de la Femme sous Blaise Compaoré. Elle allume la firme française Bolloré dans le cadre de l’exploitation du chemin de fer.
Avec une désinvolture digne d’un néocolonialiste, Bolloré a vendu la convention de gestion de notre chemin de fer à MSC, sans concertation et approbation des hautes autorités de notre pays. En vendant Africa Logistics, il vend SITARAIL, l’ex-SNTB (Bolloré Logitics) et l’Ex-ONASER (Afrique Pesage)? Le cynique dit vouloir se recentrer sur Canal+, les divertissements dans les espaces Canal Olympia et les médias. Après avoir tué l’emploi dans des secteurs clés de l’économie, il veut investir dans la culture pour finir d’abrutir la jeunesse oisive au chômage, dans un divertissement avilissant pour achever son acculturation.
Pour ma part, il y a 6ans que je n’ai pas pris d’abonnement Canal+ et je ne suis jamais allée à Canal Olympia pour enrichir ce pilleur et expoliateur. En plus de ce qu’il pille, je ne vais pas lui donner volontairement mon argent en allant à Canal Olympia ou en prenant un abonnement mensuel de 10 000 ou 25 000 sur Canal+.
MSC a qui Bolloré vend ses activités de gestion ferroviaire n’est pas un professionnel dans le domaine. Il s’agit d’un semblant de vente selon les informations reçues ou un jeu d’écriture. Il semble que Bolloré va devenir actionnaire de MSC pour pouvoir continuer de gérer ses activités vendues. Il va ainsi utiliser l’entreprise italo-suisse MSC comme couverture étant donné que le nom Bolloré est gaté dans la sous-région ainsi que celle de la France. Il a peur des conséquences du sentiment anti-français grandissant.
Pour la suite de la lutte pour la préservation de nos intérêts nationaux, nous allons mener des concertations avec toutes les organisations qui ont adhéré officiellement pour défendre le Chemin de fer. Les actions que j’entrevois seront politiques (gouvernement), citoyennes (OSC, syndicats et citoyens sans affiliation), Juridiques (Etat et OSC), Economiques et financières (Etat et hommes d’affaires). Cela va demander une plus grande mobilisation des citoyens et une forte implication du gouvernement. Sans la volonté politique et des actions concertées et transparentes avec les citoyens, les autorités actuelles ne feront pas mieux que leurs devancières.
Nous avons hérité de ce pays et de son patrimoine. Nous avons le devoir de les sauvegarder pour les générations actuelles et futures.
Plus que jamais, nous devons demander au gouvernement d’annuler les Conventions et engager des poursuites judiciaires contre Bolloré.