Dans un décret présidentiel daté du 31 janvier 2024, Louis Modeste Ouédraogo a été officiellement nommé Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Cette nomination survient après l’adoption d’une nouvelle loi organique régissant le CSC, modifiant le mode de désignation du président et du vice-président, qui ne sont désormais plus élus par les commissaires.
Louis Modeste Ouédraogo, qui était précédemment Directeur de cabinet et Vice-président de l’institution, prend ainsi la tête de l’organe de régulation des médias au Burkina Faso. Il succède à Idrissa Ouédraogo, dont le mandat a duré exactement six mois.
Pour l’instant, aucune information détaillée n’a été divulguée concernant les raisons de ce changement soudain à la tête du CSC. Cependant, il est attendu que les jours à venir apportent plus de clarté sur les implications de cette nomination au sein de l’instance de régulation de l’information et de la communication au Burkina Faso.
Ce changement intervient dans un contexte plus large de remaniement ministériel stratégique, avec des modifications apportées à plusieurs portefeuilles clés du gouvernement. Ces nominations visent à renforcer l’adaptation des actions gouvernementales aux défis actuels du pays, en s’assurant que les institutions cruciales comme le CSC sont dirigées par des leaders capables de répondre efficacement aux besoins et aux attentes des citoyens.
Louis Modeste Ouédraogo, avec son expérience au sein du CSC, est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à l’institution, assurant une régulation efficace et équitable des médias dans un environnement de plus en plus complexe. Les observateurs attendent de voir comment cette transition affectera la régulation de l’information et de la communication au Burkina Faso dans les mois à venir.