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22 septembre 2024

Gestion des PDI et des réfugiés dans les États du Sahel:De la nécessité de recadrer

La prise en charge des PDI et des réfugiés dans les pays en proie au terrorisme est en train d’étre orientée dans le sens du bon vouloir des Organisations humanitaires internationales. Et, les États du Sahel y foncent tête baissée. Or, c’est une trappe. Bref décryptage avec des bribes d’enquête.

Il y’a un hiatus dans la gestion des PDI et des réfugiés. Lequel?: Que ce soit dans leur gestion financière, alimentaire par les Organisations internationales et ou par l’Etat central, tout le monde a oublié, l’aspect concernant leur reinstallation dans leurs villages ou leur pays d’origine. Si la communication pouvait susciter cet espoir chez ces personnes, cela va créer 2 choses:

1- Redonner espoir à ces personnes qu’elles n’ont pas définitivement perdues leurs villages et leurs terres;

2- Stopper le Somaliland, l’Est-Kivu, le Sud-Soudan, et la Rwandardisation qui est en train de se mettre en place dans notre pays. Ce, avec la bénédiction des Organisations humanitaires et des dons internationaux.
Ils sont allés jusqu’à mettre dans la tête de nos gouvernants, que si tu ne prends pas en compte des PDI dans des projets, ils ne vont pas les financer. Et, tout le monde, tout l’Etat Burkinabè s’y est engouffré. Un vrai piège. L’objectif est de créer un cycle pour sédentariser les PDI et les réfugiés. A la longue, cela risque de créer d’autres conflits comme ce fut le cas avec les Banyamulengue (Tutsis) du Rwanda en RD Congo. Précision, il ne s’agit pas d’ethnie, il s’agit d »analyse qui s’appuie sur des faits sociologiques, comme aime le dire Da Sié de Bindouté.
Solution?:
* Réorienter le discours communicationnel et les actions envers les PDI ( un terme que je ne cautionne pas) afin de mettre l’accent sur le retour des déplacés et non, leur sédentarisation. Juste une analyse rapide.

Par DEO
Ouedraogodavid597@gmail.com

By Ib_Z

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