Echo de l’Edito : Et si on introduisait la filière agricole dans le programme scolaire classique des lycées et collèges au Burkina

Dans le tissu éducatif burkinabè, l’agriculture devrait occuper une place centrale. La terre, véritable témoin, enseigne des leçons fondamentales. En faire une discipline incontournable à tous les niveaux scolaires s’impose, car l’agriculture n’est pas seulement le socle du développement, c’est le métier de tous les jours.

Plutôt que de privilégier le « gros français », l’urgence est à la compréhension de notre terre nourricière. Comme le souligne un proverbe local, « La filière agricole ne ment pas ». Après tout, parler le langage de la terre et des cultures est essentiel pour la survie et la prospérité d’une nation.

Au-delà des encouragements à « parler gros français », l’expérience de la famine nous rappelle cruellement la nécessité de maîtriser les bases de l’agriculture. Il est temps de passer de la réflexion à l’action.

Insérer de force l’enseignement agricole dans nos programmes n’est pas une simple suggestion, mais une impérative. L’agriculture ne devrait pas être un choix, mais une compétence indispensable à tous les citoyens, dès leur plus jeune âge.

En plaçant l’agriculture au cœur de notre éducation, nous investissons dans l’avenir, assurant la sécurité alimentaire et le développement durable de notre nation. La terre ne ment pas, et c’est à nous de comprendre son langage pour bâtir un avenir florissant pour le Burkina Faso.

La rédaction d’Echomagazine

By Ib_Z

Articles du même genre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *