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18 octobre 2024

Campagne cotonnière 2024/2025: La physionomie des champs de coton rassure, malgré le démarrage tardif

Le Directeur Général de la Société Burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX), Monsieur Bonossokoun Arsène Gislain SOMDA, a conduit une équipe de techniciens dans plusieurs exploitations cotonnières de la Direction de Région Cotonnière de la Boucle du Mouhoun. La visite, qui s’est déroulée en présence du 2ème vice-président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B), El Hadj Tahirou BAMBA, et du Coordonnateur national, Monsieur Herra Patrice Coulibaly, avait pour objectif d’évaluer l’état des plantations en ce début de campagne.

La délégation a d’abord visité l’exploitation de Yé Lassina à Yankasso, s’étendant sur 8,5 hectares. Là, les plants de cotonnier présentaient une bonne physionomie, malgré un démarrage tardif de la campagne. Yé Lassina a confirmé avoir effectué des semis à sec le 17 juin et appliqué les engrais nécessaires sans rencontrer de difficultés majeures.

Ensuite, à Konkoba, la délégation a observé une parcelle de 3 hectares appartenant à Larou Souaré. Semée le 10 juin, cette parcelle promet une bonne récolte, avec des plants ayant déjà reçu les premiers traitements phytosanitaires. Larou Souaré, qui avait récolté 19 tonnes de coton sur 12 hectares lors de la campagne précédente, espère atteindre environ 25 tonnes cette année, soit un rendement amélioré.

Souaré Lassina, son frère et voisin, partage le même optimisme. Semant au même moment, les deux frères envisagent des récoltes similaires. En plus du coton, Larou Souaré cultive également du sorgho et du maïs sur des parcelles adjacentes de 3 hectares chacune, affichant également une bonne physionomie. Ces cultures sont destinées à nourrir sa famille de huit personnes et à générer des revenus supplémentaires par la vente des excédents.

Le Directeur général de la nationale de la fibre textile a exprimé sa satisfaction devant ces exemples de bonnes pratiques agricoles. Il a souligné que si tous les producteurs suivaient ces modèles, la question de la rentabilité du coton ne se poserait pas. Selon lui, avec de tels rendements, les producteurs peuvent réaliser des bénéfices substantiels. C’est dans cette optique que la SOFITEX encourage l’assainissement des Groupements de Producteurs de Coton (GPC), afin de confier la production du coton à ceux qui en sont vraiment capables.

Cette tournée témoigne de la résilience et de la capacité d’adaptation des producteurs de coton burkinabè, promettant ainsi une campagne cotonnière prometteuse malgré un démarrage tardif.

By Ib_Z

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