Burkina Faso : Le gouvernement promet de durcir la lutte contre la corruption

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé, mercredi, sa volonté de renforcer la lutte contre la corruption dans l’administration publique, suite au procès en cours concernant le détournement de plus de trois milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire.

« Ce procès, qui captive l’attention de l’opinion publique, met en lumière les failles de notre administration et l’urgence de resserrer les mailles pour combattre la corruption et les pratiques douteuses », a déclaré le chef du gouvernement à l’issue de son premier Conseil des ministres.

Retransmis en direct sur la télévision nationale, ce procès implique plusieurs agents soupçonnés d’avoir détourné des fonds destinés aux actions humanitaires. Ces révélations ont provoqué une indignation générale et souligné la nécessité de réformes profondes.

Le Premier ministre a assuré que des directives claires ont été données par le président de la Transition, Ibrahim Traoré, afin d’assainir l’administration publique. « Notre administration doit être au service du peuple burkinabè et non d’une poignée d’individus exploitant ses failles pour leur enrichissement personnel », a-t-il martelé.

Ces engagements viennent renforcer la détermination du gouvernement à restaurer la confiance des citoyens envers les institutions et à mettre fin à l’impunité dans les affaires de corruption.

Un symbole fort de la lutte contre l’impunité

Le procès, qui se poursuit, est vu comme un test pour la justice burkinabè et un signal fort du gouvernement envers les fonctionnaires indélicats. Les autorités promettent de sévir davantage pour garantir que les ressources publiques soient utilisées dans l’intérêt général.

Affaire à suivre.

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