Bobo Dioulassoba le berceau de la culture, le grenier de la musique traditionnelle, le centre de formation des grands instrumentistes qui ont fait le tour du monde en jouant dans les plus grands festivals du monde.
L’âge d’or est passée …..Si nous ne faisons pas attention, un jour il y’aura de moins en moins des instrumentistes : balafon, flute , djembe, Tam- Tamm, Kora , Goni, Tama, Tintinba, Guitare , Pianno …ect … et même des supers danseurs comme Paco, Mani, les frères Coulibaly et bien d’autres.
Le rêve de Mahama et Farafina c’était d’avoir une école de musique un centre de formation pour les jeunes mais hélas … Il y’a encore à Bobo de grands groupes , Farafina , Djiguiya, Ensemble de Bolomakoté, les frères Coulibaly….ect
Malheureusement les moyens font défauts. Il y’a de moins en moins des festivals , des contrats des tournées pour les jeunes . La situation du pays ne facilite pas les choses . Les jeunes percussionnistes et autres sont découragés ils se consolent dans les quelques Djandjobas . Baptêmes , mariages… peut-être qu’on aura la SNC cette année .
Mais il faut que le Ministre de la Culture et des arts se penche sur la question de la formation des jeunes , dans les écoles et autres centres . Il faut renforcer les groupes existants avec du matériels des possibilités de prestations en live … Les touristes ne viennent plus mais il faut créer des cadres des conditions afin que les jeunes continuent de jouer dans les lieux mythiques comme le théâtre de l’amitié les maisons des jeunes, le Ciné Sayon, les Bois d’Ebène, les Bambous, l’Institut français, le Toguna et bien d’autres lieux …
Le fait de continuer à jouer est aussi une forme de résilience de résistance d’expression de la liberté face à l’oppression. Et surtout continuer avec la formation des jeunes .