Ce lundi 21 novembre 2022, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN) Joseph André Ouédraogo en tête d’une délégation a visité les installations de la SN-Citec. Il entend toucher du doigt les conditions de travail du personnel et celles de la production de la société et faire le point des dispositions en vigueur pour faire face à la satisfaction des besoins de l’année scolaire 2022-2023.
Voir de visu comment la SN-Citec fonctionne et dans quelles mesures consolider le partenariat entre le MENAPLN et la SN-Citec. Tel était l’objectif visé par cette visite du ministre en charge de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo dans les locaux de ladite société.
Selon le ministre, cette visite se justifie par le fait que la SN-Citec soit une unité économique qui participe beaucoup à la prise en charge alimentaire des élèves.
Au-delà du fait qu’elle soit une société qui apporte beaucoup dans le domaine de la promotion des cantines endogènes, Joseph André Ouédraogo estime qu’elle peut aider à la prise en charge des élèves déplacés internes.
Quant à la question de l’insuffisance des matières premières notamment la graine de coton, le ministre en charge de l’éducation entend faire un plaidoyer auprès du gouvernement et spécifiquement du ministre en charge du Commerce pour voir dans quelle mesure résoudre cette difficulté.
Sécuriser l’approvisionnement des cantines scolaires sur 2 ans
Directeur général de la nationale des huileries du Burkina, Ibrahim Traoré a indiqué lors de la visite que tout est fait en sorte à ce que la SN-Citec puisse travailler à sécuriser l’approvisionnement des cantines scolaires en huile alimentaire, principalement sur deux années scolaires minimum, de manière à disponibiliser les stocks d’huile avant chaque début de rentrée scolaire.
« Si nous avons suffisamment de matière première à notre disposition, principalement la graine de coton en quantité dans le pays, nous pourrons faire de cet objectif du gouvernement une réalité » a rassuré le DG de la SN-Citec.
Il précise que les forces de défense, les cantines scolaires et le marché domestique sont les différentes destinations de l’huile alimentaire.
En termes de chiffres, la SN-Citec c’est en moyenne 375 000 bidons de 20 litres soit 3 600 000 litres par an, depuis l’année 2017 pour une valeur moyenne de 3 milliards de francs CFA et 252 778 carton n°2 de 24 boules de 400 grammes de savon de ménage soit 6 066 672 morceaux pour plus de 1 845 000 000 de francs CFA en 2020 dans le cadre de la lutte contre le covid-19 dans les établissements scolaires au Burkina Faso.
A côté de l’huile alimentaire, le DG Ibrahim Traoré ajoute que la nationale des huileries produit des aliments pour l’alimentation du bétail et les tourteaux de coton pour l’aviculture et la pisciculture.
En outre, en termes de politique RSE, la société a réalisé des affiches de sensibilisation sur les mesures barrières qu’elle a mis à la disposition des écoles pour soutenir et accompagner l’opération de fourniture de savon de ménage et a fait des dons de savon de ménage au MENAPLN.
En rappel, le prix de vente du bidon de 20 litres varie entre 18 150FCFA à la sortie de l’usine à 20 000FCFA au stade du consommateur. Quant à l’huile, le prix de vente du paquet de 4 bouteilles de 5 litres varie entre 18 800FCFA à la sortie de l’usine à 21 000FCFA au stade du consommateur.
Allen Schezar 
Harouna BANDE
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