Les populations d’Accart-ville dans l’arrondissement N·6 ex-Konsa de Bobo-Dioulasso sont dans une situation de détresse depuis plus de quatre (04) jours. Les raisons sont entre autres, la coupure récurrente d’eau dans les ménages et l’absence de solutions alternatives.
Au secteur N9 et 10 de l’arrondissement nombreux sont les ménages qui attendent depuis plus de 4 jours pour se procurer deux liquide précieux distribué par l’Office national de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA).
Pour pallier cette situation afin d’assurer les besoins primaires, les familles sont obligées de squatter les quelques forages privés forgés dans le quartier par des personnes de bonnes volontés.
Munies de barriques, de bassines et de seaux, les femmes et quelques rares jeunes hommes attendent à longueur d’heure au regard de taille de la file indienne, son tour pour se faire servir.
Au niveau de ces points d’approvisionnement, il arrive souvent que manque d’impatience ou agacé par la situation, certaines personnes créent de la bousculade. Une situation qui vire parfois aux bagarres.
« Ce n’est pas la première que nous vivons de telle situation. Cela des années que nous vivons cette violence de l’ONEA. Lorsqu’il y a coupure d’eau, on passe la nuit à la fontaine et parfois on rentre bredouille. Nous avons fini par accepter malgré nous », apprend-tu-on d’une habitante du quartier.
Sidérée par cette situation les populations de ce quartier invite les services de l’ONEA, à trouver une solution durable aux pénuries d’eau en optant pour une distribution équitable de l’eau car, dans certains quartiers, le problème d’eau ne se pose pas.
Allen Schezar