Le Collectif des OSC des Hauts-Bassins était face à la presse ce samedi 16 juillet 2022, à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre s’est articulée entre autres autour des dénonciations contre les pratiques obscures et des invitations à un changement de paradigme.
Au Burkina Faso, la situation nationale est marquée ces dernières heures par l’aggravation de l’insécurité, en témoigne les dynamitages du pont reliant la localité de Djibo à celle de Kongoussi et celui de Niaré reliant Dori à la capitale de cuir, Kaya.
Face à cette situation peu reluisante, le Collectif des OSC/Hauts-Bassins estime que « l’heure n’est plus à la division mais à l’union sacrée des fils et filles du pays ».
« Nous sommes persuadés que la lutte contre les forces du mal qui sévissent dans notre pays depuis 2015 à nos jours passera nécessairement par la contribution de tous les burkinabè d’ici et d’ailleurs », ont indiqué les membres du collectif.
Tout en saluant les efforts des FDS et des VDP qui se battent nuit et jour pour la sauvegarde du territoire et en soutenant les actions entreprises par les autorités de la transition pour le retour de la sécurité et de la paix, le collectif a confié que les OSC qui se disent anti-français sont en réalité des marionnettes de certains hommes politiques aux intérêts égoïstes.
« Nous estimons que ces genres de comportements sont de nature à saper le projet de la réconciliation entamé par les autorités de la transition », ont-ils indiqué.
Voilà pourquoi le collectif a inventé les autorités à mettre à contribution toutes les filles et fils du pays notamment ceux qui maitrisent les questions sécuritaires.
« Si tous les Burkinabè sont engagés pour le retour de la paix, nous sommes convaincus que nos populations retourneront chez elles, et le Burkina Faso deviendra une terre paisible et prospère car nul n’a d’avenir dans un pays ou le terrorisme est devenu l’actualité », selon Antoine Nikiema, Coordonateur du Collectif des OSC des Hauts Bassins.
Allen Schezar