Dans le communiqué qui suit le Réseau national des Consommateurs du Faso (RENCOF), indique être en farouchement opposé à cette mesure d’augmentation des prix des hydrocarbures annoncé ce mercredi 11 mai 2022 et qui prendra effet le jeudi 12 mai.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le gouvernement burkinabè de Transition a annoncé, ce 11 Mai 2022, au terme du Conseil des ministres, une augmentation de cent (100) F CFA sur les prix des hydrocarbures, pour, dit-on, ne pas faire couler la SONABHY.
C’est une mesure cavalière indigeste, inopportune et inconcevable, d’autant plus qu’on n’a jamais enregistré, dans l’histoire de notre pays, en dépit des conjonctures, une hausse aussi significative ; la plus importante, étant de 75 F CFA, date du 09 novembre 2018.
Il est à craindre que le gouvernement lui-même ne prépare une bombe qui va faire couler le Burkina Faso, dans son ensemble, car cette nième augmentation va entrainer inévitablement la flambée des prix des transports, du pain, des produits de grande consommation et des loyers.
Le Réseau national des Consommateurs du Faso (RENCOF), farouchement opposé à cette mesure, appelle le Gouvernement, qui a marqué un niet aux velléité d’augmentation des prix par les faitières des boulangers et des transporteurs, à revenir sur cette hausse insoutenable. Car elle est de nature à rajouter la misère à la souffrance des pauvres populations qui ploient déjà sous le poids de la double crise sécuritaire et sanitaire, avec son corollaire de Personnes déplacées Internes (PDI), de chômeurs et de sans-emplois.
Le RENCOF appelle le Gouvernement à diligenter l’audit de la SONBAHY, à situer les responsabilités et à repenser au plus vite le mode de gestion et de fonctionnement de ladite entreprise.
Le RENCOF, se réservant le droit de multiplier les actions, dans le respect des textes en vigueur, appelle à la mobilisation et au rassemblement des associations de défense des droits des consommateurs pour enrayer la spirale annoncée de l’augmentation des prix des produits de grande consommation.
Le Consommateur, d’abord !