« La haute saison, qui culmine généralement en mars, n’a pas encore commencé sérieusement, ce qui entraîne une production d’huile de palme brute inférieure de 50,5 % à celle de mars de l’année dernière. Cette évolution très inhabituelle de la production saisonnière s’observe dans toute la Côte d’Ivoire mais aussi au Ghana et au Nigeria », indique aujourd’hui la société agricole ouest-africaine Dekel Agri-Vision en faisant le point sur son usine de production d’huile de palme à Ayenouan en Côte d’Ivoire.
Saisissant des opportunités liées à la hausse de 25,6% en un an du prix de l’huile de palme brute, qui a atteint € 996 la tonne en mars, Dekel déclare : « Nous avons identifié de nouveaux acheteurs à des prix plus élevés qui commenceront à arriver à partir d’avril. Nous sommes sensibles au respect des engagements locaux, mais nous prévoyons qu’environ 40 à 50 % de notre production prévue pour avril sera vendue à plus de € 1 150 € la tonne départ usine. »
Les prix de l’huile de palmiste (« PKO ») ont également poursuivi leur forte dynamique après le début des exportations, atteignant € 1 486 la tonne en mars 2022, soit une augmentation de 79 % par rapport à mars 2021, indique encore le groupe.
Quant à l’usine de transformation de la noix de cajou à Tiebissou en Côte d’Ivoire ((lire nos informations : En Côte d’Ivoire, l’usine de transformation de cajou de Dekel Agri-Vision opérationnelle), il resterait à réceptionner un trieur de couleurs de Chine ainsi que dix machines de décorticage achetées localement et d’autres d’Italie pour passer à la phase de production à pleine capacité.
Allen Schezar