Les compétitions de football au Burkina Faso subissent un coup dur. L’Union nationale des arbitres du Faso (UNAF) et l’Amicale des arbitres du Faso foot (AMAF) ont décidé de se retirer de toutes les compétitions organisées par la Fédération burkinabè de football (FBF). Cette décision, communiquée à travers une lettre adressée à la FBF, reflète un ras-le-bol général face à des paiements en souffrance.
Des Revendications légitimes
Les deux associations réclament le paiement de la prise en charge des formations des jeunes arbitres et des préparateurs physiques ainsi que les frais de déplacement pour des matchs jugés difficiles à organiser. Selon Lefaso.net, les sommes dues pour ces formations n’ont toujours pas été versées, laissant les bénéficiaires en attente depuis plus d’un an.
Une Situation qui s’aggrave
Ce retrait s’ajoute à une série de crises qui ont secoué le Fasofoot ces derniers temps. La fédération, dirigée par Lazare Banssé, a déjà été confrontée à deux interruptions de la saison en raison de conflits avec les clubs. À ce jour, le championnat en est à la 27e journée de Ligue 1 et la 20e journée de Ligue 2, mais l’avenir des compétitions reste incertain.
Conséquences pour le championnat
Le retrait des arbitres risque de paralyser complètement le championnat national. Sans arbitres officiels pour encadrer les matchs, la FBF se retrouve dans une position délicate, devant gérer cette crise de manière urgente pour éviter un effondrement total des compétitions en cours.
Appel à la responsabilité
Il est cependant crucial que la FBF réponde rapidement aux revendications de l’UNAF et de l’AMAF pour permettre la reprise des compétitions. Le paiement des formations et des frais de déplacement constitue une reconnaissance du travail et du dévouement des arbitres, indispensables au bon déroulement des matchs.
La situation actuelle du Fasofoot nécessite une prise de conscience collective et une action rapide pour préserver l’intégrité du football burkinabè. En attendant, les passionnés de football suivent avec anxiété l’évolution de cette crise, espérant un dénouement favorable pour le sport national.
La crise entre la FBF et les arbitres reflète des tensions profondes et met en lumière des dysfonctionnements administratifs qui menacent la stabilité du football burkinabè. Pour le bien du sport et des jeunes talents, il est impératif que des solutions soient trouvées rapidement.