Au cœur du Sahel, une nation s’est élevée pour faire face aux défis sans précédent du terrorisme. Le Burkina Faso a déployé ses forces armées avec une bravoure et une détermination exemplaires dans la lutte contre l’hydre terroriste qui menace la paix et la sécurité du pays.
Depuis plusieurs années, le Burkina Faso a été confronté à une menace terroriste grandissante, avec des groupes armés cherchant à semer la terreur et la désolation dans la vie des citoyens.
Face à cette épreuve sans précédent, l’armée burkinabè s’est engagée à protéger son peuple et à défendre l’intégrité de son territoire. L’une des caractéristiques les plus marquantes de l’armée burkinabè dans cette lutte est sa capacité à s’adapter et à répondre rapidement aux menaces changeantes.
Les forces armées ont fait preuve d’une grande agilité en réadaptant leurs stratégies pour faire face aux tactiques des groupes terroristes. En effet, grâce au renseignement sous la houlette de l’Agence nationale de renseignement (ANR) les forces armées nationales ont réussi à démanteler plusieurs cellules terroristes, à contrer des attaques planifiées et à perturber les chaînes d’approvisionnement des groupes armés.
En effet, les autorités actuelles ont compris qu’au-delà des aspects sécuritaires, le renseignement doit être intégré dans toutes les sphères de décisions du pays. En effet, gagner une guerre ne se fait pas uniquement avec la puissance du feu, mais se fait aussi avec un renseignement fiable, correct et précis.
Le plus patent est une information rapportée par nos confrères de l’AIB le 24 juin dernier faisant cas de la victoire des forces combattantes burkinabè qui ont neutralisé à travers le pays, de nombreux terroristes dont une soixantaine en provenance du Niger et cela grâce au dynamisme des services de renseignement burkinabè qui ont donné la bonne information. Mais chaque jour, les forces du mal travaillent à trouver d’autres plans machiavéliques pour parvenir à leur fin.
C’est pourquoi il faut plus de stratagèmes afin d’être à la pointe du renseignement pour ne laisser aucune place à l’erreur. Pour y arriver, il est nécessaire , voire impérieux que l’ANR soit dotée de plus de moyens conséquents afin qu’elle soit encore plus crainte et performante comme la CIA aux USA et le FSB, le GUSP, le SVR en Russie. Toute chose que le président Ibrahim Traoré semble avoir compris, car avec lui, les lignes ont bougé à ce niveau.
Il a su redonner de l’espoir au peuple burkinabè à travers des actes concrets mais surtout restaurer la dignité du citoyen burkinabè à travers le monde. Avec lui, notre armée est devenue tel un cerbère qui fait regretter l’ennemi d’avoir attaqué le pays des Hommes intègres.
C’est pourquoi il faut saluer cette nouvelle orientation de l’ANR plus proactive et plus anticipatrice. Cependant, il est essentiel de reconnaître que cette lutte n’a pas été sans sacrifices. Les hommes et les femmes de l’armée burkinabè ont fait preuve d’un courage exemplaire et ont payé le prix fort pour protéger leur pays.
Nombreux sont ceux qui ont perdu leur vie au front, laissant derrière eux des familles endeuillées et des collègues dévastés. Leur dévouement et leur détermination à protéger leur nation méritent le respect et la gratitude éternelle du peuple burkinabè.
En dépit des défis persistants, l’armée burkinabè a réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre le terrorisme. Leur engagement indéfectible envers la sécurité et la stabilité du pays a inspiré le peuple burkinabè à rester uni face à l’adversité. Toutefois, la bataille est loin d’être terminée, et l’Armée burkinabè a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Aussi, la communauté internationale doit impérativement apporter un soutien total et sans faille aux autorités de la Transition pour renforcer les capacités opérationnelles de l’armée burkinabè, fournir une aide humanitaire aux populations touchées et promouvoir le développement socio-économique dans les régions vulnérables.
Dans la même veine, le peuple burkinabè doit dans toute sa globalité, soutenir les forces de défense et de sécurité (FDS), les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) car il s’agit de la survie de la nation.
A cet effet, les Burkinabè doivent chacun à son niveau être un maillon dans le renseignement pour aider les forces combattantes à être plus efficaces et efficientes pour mettre en déroute les apôtres du mal. Alors faisons nôtre cette citation du journaliste Norbert Zongo : « personne n’aura un avenir dans un pays qui n’en a pas ».