La Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC-BF) était en conférence de presse ce 30 juillet à Ouagadougou. Objectif, réaffirmer son soutien aux autorités de la transition et appeler tous les Burkinabè à sortir ce 1er juillet prochain pour un grand meeting à la place de la Nation pour soutenir les FDS, VDP et montrer aux yeux du monde que le peuple burkinabè reste solidaire de leurs autorités.
Le capitaine Ibrahim et son équipe peuvent toujours compter sur le soutien du peuple. C’est l’avis de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC-BF) qui en conférence de presse ce 30 juin a réaffirmé son soutien au capitaine Ibrahim Traoré. Pour ce faire, elle dit organiser un grand meeting de soutien aux autorités actuelles du Burkina.
Un grand meeting qui aura lieu à la place de la Nation à 8 h ainsi que sur l’ensemble du territoire national. Pour Soumaïla Nana, porte-parole de la CNOSC, seule la lutte pourra libérer le Burkina de ses chaines de son ancien colonisateur. Toute chose pour lui, « la réelle et totale indépendance » du Burkina Faso est « non-négociable ».
C’est pourquoi pour lui, il faut se passer de l’ancienne Constitution de 91 qui a été imposée par le colon et qui ne répond pas aux réalités du peuple burkinabè. C’est pourquoi la Coordination appelle le peuple burkinabè de sortir « massivement le samedi 1er juillet pour confirmer notre soutien indéfectible aux nouvelles autorités de la Transition qui se sont engagées contre vents et marées pour restaurer la Patrie et retrouver notre souveraineté totale ».
Soumaïla Nana a indiqué que le grand meeting aura pour objectif de renouveler son soutien au gouvernement de la transition, aux FDS et VDP. Encourager et féliciter les FDS et VDP pour les résultats engrangés. Il a prévenu la communauté internationale que c’est le peuple burkinabè qui a choisi le capitaine Ibrahim Traoré pour conduire les destinées du Burkina.
Il n’a pas manqué de dénoncer toutes les manœuvres de la politique française, de la CEDEAO et de cette « soi-disant communauté internationale, orchestrées contre le Burkina et au gouvernement de la transition ». C’est pourquoi il a invité le peuple burkinabè à la vigilance et au discernement car des « impérialistes et valets locaux » sont prêts à mettre le pays dans le « chaos ».
Lassané Sawadogo de la Coordination sur le projet de constitution souhaite que l’on y intègre les langues nationales, car l’actuelle constitution « n’a rien à voir avec le Burkina Faso. On apprend l’anglais pour faire quoi, pendant que nous avons le mooré, le dioula que l’on peut introduire pour permettre à tous les Burkinabè d’apprendre. Mais la constitution n’offre pas cette opportunité».
Djamal Ouédraogo