Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubacar Savadogo a reçu, le jeudi 8 juin 2023, un groupe de cyclistes, qui ont parcouru l’axe Ouagadougou-Bamako-Conakry à vélo. Ils ont fait ce parcours pour marquer leur adhésion au projet de fédération annoncée entre le Burkina, le Mali et la Guinée par les autorités de la Transition de ces pays.
Fréderic Kaboré, Idrissa Sawadogo tous deux de nationalité burkinabè et leur compagnon de route, Issouf Koné de nationalité malienne, avaient relevé le défi de faire le trajet Ouagadougou-Bamako-Conakry à vélo, une distance de 2100 km.
De retour dans la capitale burkinabè, après plus d’un mois de vélo sur les routes de la Transition, les cyclistes accompagnés d’une forte délégation de la Fédération des Mouvements panafricains du Burkina Faso ont été reçus en audience, dans la matinée du jeudi 8 juin 2023, par le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi Boubakar Savadogo.
Pour le ministre burkinabè des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, le parcours que les cyclistes ont eu à faire n’a pas été facile certes, mais c’est cela aussi la résilience, c’est cela aussi la lutte. Il a d’ailleurs expliqué qu’il y a des gens qui font ces trajets en avion tous les jours, d’autres en car, mais Fréderic Kaboré, Idrissa Sawadogo et leur compagnon de route, Issouf Koné ont montré qu’avec le vélo c’était possible malgré les risques d’insécurité sur la route.
« Nous avons reçu nous cyclistes qui ont magnifié à travers les actions le fédéralisme tant prôné par les autorités de la Transition. Au-delàs du fédéralisme entre ces 3 pays, nous visons aussi le panafricanisme. Nous invitons à travers cela toute la jeunesse à se mobiliser pour que les défis auxquels nous sommes confrontés soient derrière nous. Nous ne doutons pas de la victoire parce que nous savons que nous sommes sur la bonne voie », a indiqué le ministre Boubakar Savadogo.
A la question de savoir si l’acte posé par les cyclistes va être pérenne, le ministre Savadogo a répondu par l’affirmatif. « Ce n’est pas seulement dans le cyclisme, nous sommes déjà en contact avec les autorités du Mali et de la Guinée. On avait commencé les échanges pour tous les domaines qui concernent le sport, la jeunesse et aussi l’emploi », a-t-il fait savoir.
Pour Lassané Sawadogo président par intérim de la Fédération des Mouvements panafricains du Burkina Faso, tout est parti d’un engagement personnel de chacun de ces athlètes pour la réalisation de ce projet. C’est une joie pour eux de les voir de retour dans leur pays après plus d’un mois de parade pour apporter le message du panafricanisme. « Nous sommes dans une période d’insécurité et parcourir une distance entre le Burkina Faso et la Guinée, c’est prendre le risque énorme, mais ils l’ont fait. C’est donc à saluer et à encourager », a-t-il dit.