Le Collectif des associations et mouvements de Jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) a entamé une caravane de sensibilisation auprès des communautés burkinabè vivant en Côte d’Ivoire sur la déclaration de naissances et la scolarisation de la jeune fille. La première étape de cette caravane pour le compte de la circonscription consulaire de Bouaké (Centre) s’est tenue le tenu le samedi 27 Mai 2023.
Le projet MIDEQ (Migration pour le Développement et l’Egalité) de réduction des inégalités dues à la migration Sud/Sud entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire est passé à sa phase opérationnelle sur le territoire ivoirien. Le projet se déroule dans cette localité sous la tutelle technique et opérationnelle du le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI).
Pour Dr. Kando Soumahoro, coordonnateur pays du projet MIDEQ, cette campagne vise, entre autres, à la sensibilisation des communautés burkinabè vivant sur le sol ivoirien sur la déclaration des naissances, la scolarisation de la jeune fille et l’appui aux personnes vulnérables.
Selon Moussa Zallé, le Président du Camjbci, c’est après un constat menée par son organisation, le Camjbci, que lui et ses collaborateurs sont arrivés à la conclusion que les cas de non déclaration de naissances et les inégalités dans liées à la scolarisation de jeune fille sont encore légions dans notre communauté burkinabè. Voilà pourquoi, le Camjbci veut travailler à mettre fin à ce cycle vicieux qui joue en défaveur vivant en Côte d’Ivoire. Pour Moussa Zallé, le projet MIDEQ se veut donc « une bouée de sauvetage pour pallier aux travers de l’immigration : Il s’agit notamment de la déclaration des naissances et la scolarisation de la jeune fille ».
« Une nouvelle ère s’ouvre pour la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire grâce au projet MIDEQ que nous remercions pour la confiance et le soutien à travers son coordonnateur pays Dr. Kando Soumahoro. Avec le MIDEQ nous remercions tous les autres partenaires techniques et financiers soutenant ce projet», a fait savoir le Président du Camjbci.
Pour rappel, les flux migratoires entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont importants et principalement dans le sens du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire où les ressortissants burkinabè y arrivent à la recherche d’opportunités à la faveur de la libre circulation entre les deux pays.
Ainsi, le travail et le trafic d’enfants sont également fréquents, particulièrement dans les plantations de cacao, produit d’exportation dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. Autrement, ce phénomène migratoire est à l’origine de bien de faits dont la pauvreté, la déclaration des naissances et la scolarisation de la jeune fille.