Du 29 avril au 06 mai, la belle ville de Sya vibrera au rythme de la Semaine Nationale de la Culture (SNC). Reportée pendant plusieurs années due au Corona Virus (COVID-19) et à l’insécurité, cette année, les habitants de Bobo-Dioulasso et d’ailleurs pourront se réjouir et communier autour de ce festival. Un événement auquel plus de 600.000 festivaliers venants de divers horizons sont attendus. Le pays invité pour cette 20e édition est la république de Guinée.
A l’approche de cet événement culturel, les avis des Bobolais sont beaucoup partagés. Nous sommes donc allés à la rencontre des différents acteurs pour recueillir leur avis. Arouna Kouanda, commerçant au secteur 21 de ladite ville se dit heureux que la SNC puisse se tenir cette année.
Pour lui : « cela témoigne une amélioration de la situation sécuritaire du pays donc nous ne pouvons que nous réjouir. Mais pour ce qui est du marché pendant les rues marchandes, je suis dubitatif surtout avec le mois de ramadan et la fête qui viennent de passer, les gens n’ont plus d’argent ».
Ousmane Soulama, gérant d’hôtel au secteur 5 de Bobo-Dioulasso sent de l’engouement, car « on a des réservations pour ces jours » dit-il, mais déplore un manque de communication sur l’événement « en ville ce n’est pas tellement visible ».
Amidou Dao et Abdoulaye Sow deux Bobolais espèrent que ce festival sera une bonne occasion pour ressouder les liens culturels entre citoyens burkinabè « cette manifestation culturelle viendra nous rappeler que nous ne faisons qu’un malgré nos différences culturelles ».
Entre une volonté de ressouder les liens entre les cultures et de favoriser le développement économique de la ville, tous sont unanimes quant à ce que cette semaine nationale de la culture puisse se tenir sans crainte. Le thème de cette 20e édition est « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».
Fousseni Diallo
Echomagazine