En Côte d’Ivoire, le prix du régime de palme a été fixé au 1er trimestre 2022 à 80 FCFA/kg et le prix de l’huile de palme brute à 620 000 FCFA/tonne.
Réunis dans une atelier de restitution à Divo, les acteurs de la chaîne de valeur du palmier à huile de Côte d’Ivoire, ont identifié les défis et goulots d’étranglement de la filière et ont dégagé des solutions pour une plus grande valeur ajoutée du produit.
Pour le président du comité scientifique, Prof Ahouré Alban, les défis et contraintes identifiés sont entre autres, la compétitivité, le déficit d’unités de transformation, la formation des acteurs de la filière, l’amélioration de la productivité des plantations villageoises, la lutte contre la déforestation, la question de l’ajustement et du mécanisme des prix, l’amélioration du système de traçabilité.
A cet effet, pour la filière palmier à huile, ils ambitionnent de s’inspirer de l’expérience des pays hissés au sommet de la qualité, de transformation et de la commercialisation.
Selon le président de la Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET), Thomas Arthur Coulibaly, l’un des grands enjeux à réussir de cette filière est la question de la pluviométrie qui implique le développement de techniques modernes d’irrigation des plantations, afin que les producteurs ne restent pas otages des aléas climatiques, et parviennent ainsi à une bonne et constante productivité.
A à la suite de cet atelier, va suivre un rapport pour définir le bréviaire des actions de revalorisation de la filière palmier à huile.
La Côte d’Ivoire est le 8ème producteur mondial et 2ème producteur africain d’huile de palme. La production nationale est estimée à 2,5millions de tonnes de régimes par an, avec 75 000 ha de plantations industrielles et 175 000 ha de plantations villageoises.
Le pays compte 70 unités de transformation de palmier à huile et 32 coopératives. La filière est créatrice de 200 000 emplois réguliers et dégage environ 170 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires et 280 milliards de francs CFA pour les produits dérivés.